Michaël Puertas est devenu l’un des meilleurs apprentis dans la spécialité bois – charpente, des Hauts-de-France.
Lorsqu’il s’agit de vanter les mérites d’une jeune personne, il y a un terme qui revient souvent à la bouche, que ce soit dans le milieu sportif ou professionnel : « la valeur n’attend pas le nombre d’années. »
C’est encore le cas pour un garçon domicilié à Maissemy, dans le canton de Vermand, qui est en apprentissage dans une entreprise de Bohain-en-Vermandois, 2C2B. Michaël Puertas vient d’obtenir un diplôme qui prouve qu’il est l’un des meilleurs apprentis des Hauts-de-France, dans la spécialité bois – charpente, à l’issu d’un concours dans lequel il s’est engagé.
L’Axonais étudie à Arras depuis trois ans. Il a déjà obtenu son CAP constructeur bois, et actuellement il prépare un diplôme supplémentaire ; celui de CAP charpente.
Après deux semaines passées en cours à Arras, suivent six semaines dans l’entreprise 2C2B, située rue Sauret-Robert, face à l’école Alavoine. En dehors de son temps de travail, pendant quatre mois (le soir et durant les week-ends), il a donc planché sur le sujet qui lui avait été imposé : un modèle de charpente à échelle réduite d’une hauteur de 1,30 m, en utilisant comme bois, du sapin. « On nous donne les plans, on a un dossier technique qu’il faut étudier et alors réaliser sur une feuille un croquis de sorte ensuite à composer une épure c’est-à-dire une représentation plane de parties de l’espace affine des plans choisis de manière à permettre une figuration univoque » explique Michaël Puertas. Cette ébauche réalisée, Il a ensuite produit son sujet à partir d’assemblages, avec précision et posant des raccords complexes de charpentes. « Des pièces qui s’assemblent à d’autres selon un tracé qui nous est propre et qui s’appelle un trait de charpente » ajoute-t-il.
Michaël Puertas a expliqué s’être inspiré de cette technique pour fabriquer son œuvre retenue par le jury régional lors de sa présentation à Lens. Son savoir-faire lui a valu une récompense : une médaille et un diplôme.
Outre le récipiendaire à qui est promis un bel avenir dans le corps de métier qu’il affectionne, ce sont ses deux patrons qui sont fiers de leur « élève ».
Aisne Nouvelle Lundi 15 mai 2017
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